Le massage est utilisé de manière instinctive depuis la nuit des temps, afin d’améliorer la santé et prévenir la maladie. C’est spontanément que nous frottons la zone qui nous fait mal pour l’apaiser !

 

Son origine traverse les siècles et de nombreux pays. Grâce à l’intérêt qu’il suscite, de nombreuses techniques de massage bien-être sont pratiquées.

On lui concède un large éventail de bienfaits : d’apporter de la souplesse et de la mobilité au corps, de favoriser la circulation sanguine, de stimuler les défenses immunitaires, d’atténuer la douleur, de détendre le corps et l’esprit, de combattre l’inflammation et de susciter une meilleure image de soi...

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Au-delà de toutes ces actions bénéfiques, on sait aujourd’hui que notre corps a besoin, aussi, d’être touché pour grandir. C’est donc naturellement que le parent prodigue le massage au bébé, qui est aussi vital que de l’alimenter ! Certes, le contact permet d’instaurer un lien avec lui, mais aussi de contribuer à son développement. D’ailleurs, il a été démontré scientifiquement que les prématurés s’en sortent beaucoup mieux lorsqu’ils sont câlinés. À contrario, le manque de contact humain pour l’enfant, peut être à l’origine de retards et de développements conséquents.

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On voit bien que cette communication non verbale qui est                         permet d’aller mieux et remplace de longs discours. Le besoin de toucher et d’être touché permet de transmettre un peu d’amour pour faire grandir et se voir grandir en tant qu’individu accompli.

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Le massage est donc une véritable source de mieux-être afin d’améliorer sa qualité de vie. On a découvert qu’il diminue le niveau de cortisol ( hormone du stress ). Parallèlement, il active et stimule la libération de quatre hormones bienfaisantes pour nous :

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- L’ocytocine qui va diminuer l'anxiété, donner un sentiment de sécurité et favoriser le rapprochement entre deux personnes. C’est l’hormone du bonheur par excellence !

 

- L’endorphine qui va permettre un état de bien-être voire d’euphorie, de diminuer la douleur physique et d’empêcher de ressentir la fatigue. L’humour, les loisirs, le sport et le plaisir en général sont les meilleurs moyens de doper notre niveau d’endorphines.

 

- La dopamine qui va faciliter la prise de décision et la régulation du sommeil. Elle va jouer un rôle dans la régulation de la cognition, de la mémoire, de la motivation, de l'humeur, de l'attention, de l'apprentissage. Va stimuler les comportements de recherche de plaisir.

 

- La sérotonine qui va réguler les comportements, l'humeur, l'anxiété, l'apprentissage ou encore le sommeil, l’appétit et la température du corps. Elle serait également impliquée dans la motivation et la prise de décision.

 

En parallèle, tous les bénéfices du massage sont optimisés lorsque vous arrivez à lâcher prise. Aussi,                               profonde est un excellent outil qui facilite rapidement l’accès à cet état, grâce à l’apaisement du mental. Elle permet également d’améliorer la circulation sanguine et la relaxation des muscles.

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Le toucher

Le toucher, langage universel, est indispensable à notre survie. La peau est son organe récepteur. Il est notre cinquième sens après la vue, l’odorat, l’ouïe et le goût.

 

La peau, semblable à un « cerveau étalé »  est notre premier organe social. Elle enferme et délimite le corps en soutenant les muscles et le squelette. C’est une enveloppe de 2 m² environ de surface chez l’adulte. Son poids est de 3 kg environ et son épaisseur de 5 mm. Elle est formée de 3 couches superposées : l’épiderme  ( couche superficielle qui donne à la peau son apparence ), le derme  ( couche profonde où siège la sensibilité et la vascularisation de la peau ) et l’hypoderme

( couche intermédiaire qui assure le glissement de la peau ).

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Elle contient des annexes : les poils et les cheveux, les glandes sébacées et sudoripares. Les glandes sébacées ont un rôle essentiel pour la beauté des cheveux et de la peau. Elles sont reliées au follicule pileux et synthétisent et sécrètent le sébum. Enfin, les glandes sudoripares maintiennent une température corporelle normale en produisant de la sueur.

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Les fonctions de la peau sont donc multiples : un rôle de protection, de sécrétion, de respiration et d’absorption ( pommade… ), mais aussi un rôle sensoriel tactile. Sa sensibilité tactile est au maximum au niveau de la face palmaire de la main, à l’extrémité des doigts et au bord des lèvres ; elle est au minimum dans le dos et à la face postérieure des membres. Elle est susceptible de s’affiner par l’exercice ( les aveugles par exemple pour qui le toucher joue un rôle de suppléance du sens manquant ).

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En tant qu’organe sensoriel et grâce à la densité élevée de ses récepteurs sensoriels ou tactiles ( en moyenne 50 par cm² ), celle-ci nous permet de sentir la forme des objets, les différences de température, la pression et les sensations douloureuses ou agréables. Ces récepteurs sensoriels sont transformés en influx nerveux, pour finalement véhiculer l’information jusqu’au cerveau. Ce dernier aura la tâche d’analyser les données, c’est alors que nous réalisons l’effet procuré par le toucher.

 

Ces récepteurs cutanés, sont de trois sortes :

- les thermorécepteurs, sensibles aux stimulations thermiques.

- les nocicepteurs sensibles aux stimulations douloureuses ( mécaniques ou thermiques ).

- les mécanorécepteurs sensibles aux stimulations mécaniques ( sensibilité

tactile ) et ( pression et vibration ).

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La peau, véritable récepteur du toucher, est, ce par quoi le nourrisson fait l’expérience de son corps. Dès les premiers moments de son existence il effleure des doigts différentes parties de son corps, découvrant ainsi deux sensations distinctes : toucher et être touché. C’est en effet le premier des cinq sens à se développer. Déjà, le foetus reçoit la pression et les stimulations du liquide amniotique. Ses expériences tactiles et l’utilisation du toucher vont être très liées à la culture, à l’éducation, au sexe, au statut social et aussi à l’âge.

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Chez les adultes, il a été constaté que le simple fait de se toucher soi-même contribuerait à rester concentré en situation de stress. Que juste le geste d’étaler une crème avec douceur, de sentir le contact chaud de ses doigts sur la peau est apaisant et réconfortant. Que le fait d’être touché, mêmes quelques secondes, peut apaiser l’anxiété. On observe donc, que la sensation de mouvement sur la peau apaise véritablement le système nerveux. Il faut savoir aussi que le toucher comme tous les autres sens, s’il n’est pas suffisamment stimulé, perd de sa sensibilité. Plus la peau est touchée, plus elle devient sensible et réceptive.

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Donc, lorsque la sensation est agréable, la production de cortisol ( dite hormone du stress ) diminue, tandis que la sécrétion de sérotonine et d'ocytocine augmente. D’où une palette de bien-être : réduction de l’angoisse, atténuation des douleurs, diminution de la pression artérielle, renforcement de l’estime de soi, stimulation du système immunitaire…

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Une simple accolade de dix secondes, suffirait à stimuler la production d’hormones naturelles, agissant favorablement sur notre état psychique. L’ocytocine sécrétée par les câlins tempère la peur et incite à aller vers les autres. Cette hormone aide à ressentir la bienveillance et donne envie de coopérer. Elle favorise un sentiment de sécurité, qui est essentiel pour développer les relations sociales. Le toucher est un langage, qui représente en soi une forme d’expression et de communication non verbale, très bénéfique pour chacun de nous et à tout âge. Certains chercheurs, dont l’anthropologue et l’humaniste anglais Ashley Montagu, ont affirmé qu’il s’agissait d’une dimension vitale de notre personnalité.

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Dans notre société, le toucher est un des sens les plus réfréné. Seuls certains contacts tactiles telles la poignée de main, l’accolade … sont jugés convenables dans les relations sociales. Ce blocage est lié aux tabous culturels largement véhiculés autrefois par la religion, les normes et les valeurs sociales.

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Chez la femme, le toucher effectué par un individu de sexe opposé peut être considéré comme une expression d'amitié, de chaleur, d'amour, de réconfort et de protection. Le sexe féminin montre une plus grande réceptivité que le sexe masculin aux contacts tactiles en provenance de personnes étrangères. Les hommes, eux, craignent l'envahissement de leur territoire si aucune justification du toucher ne leur est offerte au préalable.

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Aujourd'hui, les échanges virtuels, le rythme de vie effréné et la pandémie du Coronavirus nous tiennent souvent à l'écart les uns des autres. Une situation qui fait grandir notre sentiment de solitude et d'isolement.

 

Force est de constater que l’essor des nouvelles technologies – d’Internet au smartphone – ont pris de plus en plus de place dans notre quotidien. Malgré le grand intérêt de ces objets connectés ( s’informer sur des médias étrangers, regarder des séries ou des émissions en replay, pratiquer et partager ses passions, visiter une ville ou un musée, rechercher un emploi, etc. ), la contre-partie n’est pas encourageante…

 

On voit que notre jeunesse a perdu l’habitude de se retrouver au skatepark, à la piscine etc., et préfère discuter dans des espaces virtuels. Ce qui implique un risque d’isolement avec une vraie incidence sur les relations sociales.

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On peut dire que l’arrivée du smartphone a radicalement changé tous les aspects de la vie des adolescents, de la nature de leurs *interactions sociales à leur santé mentale. Ceci, malheureusement au détriment des bienfaits du contact physique influençant la santé, le développement et le bien-être, aussi bien pour les enfants que pour le adultes.

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*L'interaction sociale est l'influence réciproque que des partenaires exercent sur leurs actions lorsqu'ils sont en présence physique immédiate et continue. Le développement social survient lorsque l’enfant apprend à interagir et à communiquer avec les autres et qu’il développe une compréhension de la place qu’il occupe dans la communauté.

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Aussi, avec cette distanciation sociale et ce manque de contacts corporels beaucoup souffrent de cette absence. Si certains ne supportent pas d’être touchés, ( personnes qui souffrent de l’haptophobie - peur du contact physique ), pour d’autres c’est une véritable douleur physique. Une expérience « les Free hugs

( câlins gratuits ) » a voulu répondre à cette nécessité physique, sociale, affective, de se prendre dans les bras, quitte à ce que ce soit avec des inconnus. C’est un mouvement qui est né en 2004 à Sydney, à l’initiative d’un étudiant triste et seul. Il avait inscrit sur une pancarte « Free Hugs », où il proposait de donner des câlins gratuits. L’idée fit le tour de la toile à l’aide d’une vidéo.

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On voit bien que toucher et être touché, est bien plus qu'un besoin biologique. Cet échange non verbal permet aussi de percevoir des émotions chez l'autre et de lui apporter du soutien, de la sécurité, de la consolation, du réconfort et de l'affection…

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Déroulement de séance d’un massage bien-être du corps entier

ou partie( s ) du corps au choix, avec ou sans huile :

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Avant de débuter votre séance nous définirons ensemble, vos besoins et vos attentes du massage bien-être, que vous souhaitez recevoir ce jour. Vous êtes unique, votre massage le sera aussi.

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Que vous choisissiez un massage *californien, *suédois ou mixte, votre massage bien-être sera réalisé dans l’énergie du coeur et s’appuyera sur une structure de base, enrichie de votre demande.

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Lors de notre discussion, nous aborderons également vos éventuelles contraintes ( douleur, tension, maladie, opération,…etc. ) afin d’adapter votre massage bien-être. Aussi, je vous invite au préalable, à vous reporter à la liste des contre-indications et de voir si un avis favorable du médecin est nécessaire.

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Cette discussion permettra également une mise en confiance réciproque qui favorise une séance optimale. Aussi, le respect du droit  à la  pudeur et à l’intimité, sera abordé. Il est essentiel que vous vous sentiez tout à fait à l’aise pour recevoir votre massage bien-être. En conséquence, vous aurez la possibilité d’être nu ( e ), en string ou en sous-vêtements.

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Durant la séance, à travers le maintien d’un cadre sécurisé et bienveillant, mon seul but sera de créer les conditions les plus favorables au lâcher prise. Vous serez confortablement installé ( e ) sur la table de massage préalablement chauffée ( en période hivernale ). Vous m’indiquerez vos préférences pour l’ajustement des coussins disposés sous votre tête et vos jambes, selon votre position sur le dos et sur le ventre. Enfin, en vue de renforcer les bienfaits du massage, l’huile d’amande douce biologique est tempérée.

 

Pour maximiser votre détente, le visage est posé dans la tétière ( repose-tête ) afin d’empêcher les torsions cervicales de la tête lorsqu’elle est sur le côté, ce qui facilite le relâchement musculaire et permet une respiration sans contrainte. De cette façon, cela me facilite aussi, le massage des muscles du cou et des épaules.

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Pour un massage « partie ( s ) du corps au choix », celui-ci peut s’effectuer habillé à votre convenance. Ou de découvrir la zone choisie pour le passage de l’huile.

Au terme du massage bien-être, enveloppé ( e ) de la chaleur d’un plaid douillet, vous pourrez prendre le temps dont vous aurez besoin pour rester encore un moment, et vous imprégner de tous les bienfaits instillés lors de la séance. Ensuite, seulement si vous le souhaitez, je vous proposerai un temps d’échange accompagné d’un verre d’eau et/ou d’une tisane.

 

Le massage californien à l’huile est enveloppant, englobe tout le corps et fait partie de la famille des massages psycho-corporels.

Ce massage bien-être se caractérise par de longs mouvements, doux, fluides et harmonieux. Les différents gestes commencent par des effleurements lents et harmonieux, suivis par des pressions glissées.

Il apporte une profonde relaxation physique et psychique.

 

Le massage suédois à l’huile est plutôt dynamique, profond et tonifiant, mais relaxant.

Ce massage bien-être utilise l’effleurage, le pétrissage, la friction, la vibration et le tapotement, ainsi que des percussions.

Son effet tonifiant et relaxant favorise la circulation sanguine et lymphatique et l’élimination des toxines. Il procure une grande détente musculaire et aide le corps à retrouver son équilibre naturel.

 

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La respiration

La respiration est une fonction biologique, automatique, permanente et inconsciente, assurée par l’inspiration ( l’air qui rentre dans les poumons ) et l’expiration ( l’air qui sort des poumons ). Ce processus se répète environ 20 000 fois par jour, en absorbant une moyenne quotidienne de 12 000 litres d’air.

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Elle a pour but d’acheminer l’air riche en dioxygène ( O2 ) à l’intérieur de l’organisme et de rejeter l’air riche en dioxyde de carbone ( CO2 ). L’oxygène ainsi apporté aux cellules permet le fonctionnement des organes par l’énergie fournie et élimine les déchets toxiques.

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L’air inspiré pénètre par la bouche et le nez, puis passe par le pharynx ( gorge ) et par le larynx ( organe vocal ). Le larynx est protégé par l’épiglotte qui ferme automatiquement l’entrée de celui-ci lors de la déglutition, évitant que les aliments et les liquides passent dans les voies respiratoires.

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Le chemin se poursuit par la trachée qui se divise en deux parties. La trachée conduit l’air jusqu’aux bronches ( ~ 12 mm de diamètre ), pour arriver dans les bronchioles ( ~ 0,5 mm de diamètre ) et se rend jusqu’aux alvéoles ( poches d’air d’environ 0,2 mm de diamètre ). C’est là que les échanges gazeux se font. Les alvéoles relient le système respiratoire aux capillaires du système circulatoire. Ainsi, le sang fournit l’oxygène ( CO2 ) aux cellules ( production d’énergie ) et extrait le dioxyde de carbone ( l’O2 ). L'air est ensuite expiré, reprenant le même chemin en sens inverse.

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Les deux poumons sont des organes thoraciques qui contiennent les bronches, les bronchioles et les alvéoles. Ceux-ci sont protégés par la cage thoracique et reposent sur le diaphragme.

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Le diaphragme est un muscle en forme de coupole qui sépare l'abdomen du thorax. Il a un rôle mécanique respiratoire primordial, car il permet aux poumons d’assurer la fonction vitale de recharger le sang en oxygène. Sans son action, les poumons ne pourraient pas se remplir et se vider.

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En second lieu, le diaphragme à un rôle digestif. L’alternance inspiration/expiration entraîne un pompage des viscères et organes. Si le pompage ralentit, alors le brassage du bol alimentaire est ralenti lui aussi.

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Grâce à l’inspiration, le diaphragme et les muscles intercostaux se contractent. Ainsi, le diaphragme s’abaisse et s’aplatit. À l’expiration, le diaphragme et les muscles intercostaux se relâchent, ce qui provoque une descente des côtes tandis que le diaphragme s’élève pour reprendre sa position initiale.

 

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Une bonne respiration conditionne notre équilibre physiologique, mental et émotionnel.

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En observant un bébé ou un enfant respirer, on voit tout naturellement son ventre se gonfler et se dégonfler au gré de sa respiration. Mais, nous sommes tous, un jour ou l’autre, confrontés à des difficultés dans notre existence. Ainsi, la respiration est parfois déviée de son idéal ; les petits et grands traumatismes s’inscrivent inconsciemment dans la structure de la respiration, comme dans celle de notre corps. Ils conduisent souvent à une respiration thoracique ( haut du corps ) qui repose sur de courtes inspirations, remplissant seulement nos poumons qu’à moitié.

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Lorsque vous ressentez un état de mal être, votre respiration en est affectée et devient souvent superficielle, rapide, saccadée et donc forcément thoracique. Le stress peut bloquer la respiration, vous êtes en apnée. Cette respiration anarchique stimule le système nerveux sympathique ( fonction d’accélérateur ) et déclenche la réaction d’affrontement, de peur ou de panique… en sécrétant de l’adrénaline et de la noradrénaline. Cette suractivité entraîne une élévation de la fréquence cardiaque, une vasoconstriction des viscères et une vasodilatation des muscles. Par extension, cela peut perturber l'équilibre entre l'oxygène et le dioxyde de carbone et déclencher encore plus de mal-être psychologique et physique. Le corps se fatigue et les douleurs reviennent.

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En revanche, si votre respiration est lente, contrôlée et ventrale ( appelée aussi profonde, abdominale ou diaphragmique ), vous pouvez activer le système nerveux parasympathique ( fonction de ralentisseur ), qui induit la sensation de calme et de détente et régule le rythme cardiaque.

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Cette respiration contrôlée sollicite davantage et mieux les poumons. Donc, l’organisme, le sang et le cerveau sont mieux irrigués et oxygénés. Cela favorise une meilleure élimination des toxines et des tensions, qui encombrent l’organisme.

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Véritable alliée de notre état général de santé, il faudra donc lui consacrer un peu de votre temps pour la rendre plus ample et fluide. Si votre respiration est déjà abdominale, c’est parfait ! Dans le cas contraire, pour l’améliorer, il existe un grand nombre d'exercices et de techniques de respiration, différents les uns des autres que vous pouvez utiliser au quotidien.

 

Vous trouverez plus bas le déroulé d'une technique : "La cohérence cardiaque"     qui vous permettra d’augmenter votre équilibre physiologique, physique et émotionnel. Elle vous permettra aussi de vous recentrer sur vous-même et de prendre de meilleures habitudes respiratoires. Pour votre pratique, vous pouvez vous appuyer sur l'aide de nombreux exercices proposés sur Youtube.

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La cohérence cardiaque

Pour un effet d’apaisement et de calme quasi immédiat !

 

La cohérence cardiaque est basée sur une respiration rythmée, afin que le cœur entre en « résonance » avec la respiration. Créée en Californie, par l’institut HeartMath dans les années 1990. C’est le Dr David Servan-Schreiber qui la fait émerger ensuite en France.

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Depuis, le Dr David O Hare est devenu le porte-parole de cette pratique thérapeutique, reconnue par la science. Gestion du stress, santé, on considère qu’elle est efficace utilisée 3 fois par jour, 6 respirations par minute, pendant            5 minutes.

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Les effets bénéfiques apparaissent en moyenne 7 à 10 jours après avoir débuté une pratique régulière de cohérence cardiaque. Ils persistent dans le temps et durent plusieurs semaines après l’arrêt de la pratique.

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A chaque instant, l’équilibre de notre cœur influence notre cerveau.  Une harmonie cœur/cerveau est synonyme de réduction du stress et de l’anxiété, d’un ralentissement de la vieillesse et d’une disparition de la dépression.

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Comment cela fonctionne ?

Nous possédons un système nerveux autonome constitué de 2 branches :

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– La branche sympathique : elle libère de l’adrénaline et de la noradrénaline. Elle contrôle les réactions de combat et de fuite. Son activité accélère le rythme cardiaque. ( David Servan-Schreiber évoque le terme d’accélérateur ).

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– La branche para-sympathique : elle libère un neurotransmetteur qui accompagne les états de relaxation. Son activité ralentit le cœur. ( David Servan-Schreiber évoque le terme de frein ).

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Ces deux branches s’équilibrent en permanence pour nous permettre d’appréhender les expériences de la vie. Lorsque nous rougissons et que notre cœur s’emballe en présence d’une personne qui nous plaît, c’est le système sympathique qui accélère. Cet état est bientôt automatiquement compensé par le système para-sympathique afin de revenir à la normale.

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Pour se faire une idée de ces variations constantes, il suffit de visualiser nos pulsations cardiaques tout au long de la journée. Les émotions que nous ressentons forment des tracés plus ou moins chaotiques. On parle de « variabilité cardiaque ».

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Le « bien-être » général s’illustre par la cohérence cardiaque qui est un état de la variabilité cardiaque optimum. Lorsque nous y sommes, nous nous sentons calmes et heureux.

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Le principe est d’influer sur les pulsations de notre cœur afin qu’il rétablisse l’harmonie corps/cœur

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Comment pratiquer la cohérence cardiaque 3 fois par jour pendant 5 minutes ?

- A l'aide d’un instrument de mesure du temps, programmez les 5 minutes imparties à la séance, d'un léger signal sonore.

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- Choisissez un endroit calme, dans une posture assise les pieds posés au sol avec un dos bien droit ou debout. ( Pour des raisons anatomiques et physiologiques, la cohérence cardiaque ne fonctionne pas bien en position couchée. ) Puis, fermez les yeux et mentalement recentrez-vous sur votre respiration.

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- Comptez dans votre tête cinq secondes sur l'inspiration ( par le nez ), en adoptant une respiration abdominale ( c’est-à-dire en laissant le ventre se gonfler ). En parallèle, imaginez des bulles d'air pur qui viennent des montagnes qui oxygènent le cœur et par extension l'organisme.

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- Comptez dans votre tête cinq secondes sur l'expiration ( par la bouche ). Soufflez profondément, toujours avec le ventre. En parallèle, imaginez que le cœur est recouvert d'une poussière noire comme une suie qui correspond à un état négatif. Soufflez sur votre cœur, ce qui va le nettoyer de toute cette pollution émotionnelle comme sous l'effet d'un puissant jet nettoyant.

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- Au terme des 5 minutes, enveloppé ( e ) de complétude, de joie et de gratitude, formulez à haute voix de préférence, la phrase suivante d’une manière précise, de façon positive ( visualisez et ressentez comme si l’évènement était arrivé ) :

« Merci de ma capacité à réussir… énoncez l’objectif »

Pour l’arrêt du tabac : « Merci de ma capacité à réussir à me libérer du tabac          et à respirer de l’air pur, c’est facile ! »

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Les bienfaits du massage bien-être avec ou sans huile :

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- Active les énergies du corps.

- Améliore la circulation sanguine et lymphatique.

- Apporte la connaissance des tensions.

- Atténue la douleur.

- Contribue à la souplesse et à la mobilité du corps.

- Diminue l’inflammation.

- Favorise le sommeil.

- Fortifie les muscles et les articulations.

- Libère le stress.

- Participe à l’élimination des toxines.

- Permet de prendre conscience du moment présent.

- Prépare à la relaxation.

- Procure détente, relaxation et lâcher-prise.

- Réduit les tensions.

- Renforce les fonctions métaboliques.

- Stimule le système immunitaire.

- Tranquillise et détend le corps et l’esprit.

- Valorise son image corporelle.

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Liste des contre-indications du massage bien-être avec ou sans huile :

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Je vous invite à consulter la liste des contre-indications ci-dessous, aussi, en cas de doute concernant un état pathologique dans la liste, cela imposerait la demande d’un avis favorable de votre médecin. Le massage bien-être non médical avec ou sans huile, ne remplace pas une consultation chez le médecin et ne se substitue à aucun avis, ni traitement médical.

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- Anévrisme.

- Cancer non stabilisé depuis cinq ans ( très souvent, le massage des mains et des pieds est permis ).

- Contusion.

- Diabète important.

- Douleur abdominale.

- État d’ébriété.

- Fièvre : infection bactérienne ou virale ( rhume, grippe et autres… ).

- Fracture ou blessure récente.

- Grossesse ( jusqu’à la fin du 1er trimestre ).

- Grosseur non diagnostiquée.

- Hémorragie.

- Hernie ( sortie d’une partie d’organe à travers une paroi musculaire ) .

- Infection cutanée contagieuse.

- Inflammation de la peau ( acné, dermatose, infection cutanée, verrue, mycose, psoriasis, furoncle, ampoule, allergie, rougeur, bleu, brûlure, blessure, plaie ou cicatrice récente, plaie ouverte, coupure… ).

- Inflammation des articulations ( entorse, déchirure musculaire ou ligamentaire, fracture tisseuse… ).

- Intervention chirurgicale récente.

- Lumbago ( mal de dos, tour de rein, douleur brutale, blocage, situé dans la partie basse du dos, dans la région lombaire ) .

- Les pathologies relevant de la psychiatrie.

- Maladie infectieuse ou inflammatoire.

- Maladie relative aux os ou au squelette ( ostéoporose spondylite, douleur dorsale… ).

- Nausée.

- Œdème.

- Pathologie lourde ( cancer, problème cardiaque… ).

- Perturbation de la coagulation ( hémophilie, thrombose, hématome… ).

- Prothèse articulaire.

- Après un repas.

- Sciatique.

- Tendinite.

- Torticolis ( contracture musculaire douloureuse du cou ).

- Traitement lourd.

- Traumatisme physique, minimum trois mois après intervention chirurgicale.

- Trouble articulaire.

- Trouble circulatoire ( lymphangite, hypertension ou hypotension, phlébite, thrombose, varice, artériosclérose, problème cardiaque, pace maker… ).

- Trouble nerveux ( épilepsie… ).

Cette liste est non exhaustive.

 

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