La relaxation coréenne est pratiquée dans de nombreux pays d’Asie, au sein de la famille pour le bien-être mais aussi pour permettre de maintenir des liens de solidarité dans le groupe. Elle fait partie des méthodes traditionnelles au même titre que le Qi Gong. C’est une technique de détente qui se pratique au sol sur un tapis, un tatami ou un futon.

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Cette méthode a été introduite en France au début des années 1980 par Jean-Bernard Rishi ( professeur de yoga dans les années 1970 ). A travers l’ouvrage qu’il a écrit en 1981 : « La Relaxation coréenne » il en donne la définition suivante : « La Relaxation Coréenne s’apparente à la tradition ; elle est reliée à un courant culturel trouvant son origine probablement dans la tradition chinoise. Elle existe encore et notamment en Corée, mais pas sous forme de technique. Dans quelques villages, dans quelques familles, elle sert encore à créer des liens de solidarité entre les membres du groupe. Sa pratique n’est pas systématique et ne fait l’objet d’une théorie, mais en parcourant l’Extrême-Orient, on ressent une connaissance présente, sous-jacente, dans les milieux populaires.

De notre point de vue, ce n’est pas une technique. Nous sommes tentés de l’appeler « l’art de la détente profonde », s’il est vrai que par l’art, l’homme sort de ses raisonnements et à partir d’une expérience du niveau de la perception dégage ses facultés créatrices. Au terme de ce voyage intérieur qu’est la détente profonde, la vie corporelle délivrée des tensions, des perturbations, s’ouvre à toutes les directions de l’espace ; dans une sorte de saisie primitive, le corps comme les cellules semblent privés de contours et se répandent dans l’environnement comme une émission d’ondes vibratoires ».

 

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Déroulement de la séance de relaxation coréenne :

Avant de débuter votre séance, un moment d’échange permettra une mise en confiance réciproque afin de favoriser une séance optimale. Lors de notre discussion, nous aborderons également vos éventuelles contraintes ( douleur, tension, maladie…etc. ) afin d’adapter votre séance bien-être. Aussi, je vous invite au préalable, à vous reporter à la liste des contre-indications et de voir si un avis favorable du médecin est nécessaire.

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Au rythme de la respiration avec une agréable sensation d’apesanteur, la relaxation coréenne est semblable à une vague qui porte en elle toute sa force et sa douceur, traversant tout le corps en ondulant. Par un enchaînement de mouvements des pieds à la tête, segment par segment, ainsi que par un massage bien-être des pieds, des mains et de la tête, elle invite toutes les parties du corps à                           

 

Durant la séance, vous êtes allongé ( e ) dans une tenue confortable au sol sur un tapis épais, où je vous invite à vous laisser porter par un subtil jeu de bercements, de ballottements, de balancements, de lâchés, de pressions glissées et d’étirements aux amplitudes et aux rythmes différents, libérant ainsi le corps de ses tensions physiques et psychologiques.

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À chaque passage de la vague, les secousses et les vibrations douces, produisent des ondes qui se propagent dans les fascias, les tissus, les muscles, les articulations, les viscères, les os. L’ondoiement remonte jusqu’au cerveau, procurant ainsi une profonde et régénératrice détente.

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Après un petit laps de temps d’intégration du précédent mouvement, la vague revient vous emporter avec délicatesse pour continuer de lisser                                                                                                 et inscrire un nouveau chemin d’unification entre le corps et l’esprit.

Cette vague qui porte, qui touche et se rétracte, c’est un peu comme si vous étiez aussi l’océan qui plonge dans ses profondeurs et revient briller au soleil de toutes ses vaguelettes.

 

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Lâcher-prise :

Retenir, équivaut à croire qu’il y a seulement un passé ; lâcher prise, c’est savoir qu’il y a un avenir. En fait, lâcher prise peut s’expliquer et s’appliquer de bien des façons. Mais une manière très simple de l’apprivoiser consiste à l’opposer à son contraire : le contrôle.

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Nous aimons bien avoir le contrôle, que ce soit sur notre travail ou en partie, sur notre vie personnelle, sur nos émotions, sur les autres peut-être. Et nous aimerions bien, parfois, avoir le contrôle sur des événements qui, justement, sont hors de notre contrôle.

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Lorsque vous réalisez que vous ne pouvez changer ni les événements ni les autres et que vous pouvez seulement changer votre façon de les percevoir, vous êtes dans le lâcher-prise. Vous vous donnez alors une chance de vivre avec moins de stress.

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De la même façon, lorsque vous modifiez votre action pour arriver à un résultat, vous faites preuve de flexibilité et de votre habileté à décrocher d’une conduite stérile. Faire une distinction entre ce que nous pouvons contrôler, ce que nous pouvons influencer et ce que nous ne pouvons ni contrôler, ni influencer, est sans doute une première étape dans le lâcher-prise. 

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Difficile de laisser aller le contrôle.

Mais pourquoi trouvez-vous si difficile de laisser aller votre besoin de contrôle ? Parce que vous niez ou parce que vous êtes peu conscient des peurs liées à l’absence de contrôle. Par exemple, vous pouvez craindre des autres qu’ils vous dominent, avoir peur de vous tromper, peur de ne pas être adéquat, peur de manquer de quelque chose.

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Mais plus vous cherchez à contrôler ( vos collègues, votre conjoint, vos enfants, une manière de faire les choses, l’opinion des autres ou même votre apparence ), plus cela est signe d’insécurité et moins vous lâchez prise.

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Lâcher prise est donc un acte de confiance. Cela nécessite l’acceptation de vos limites, la reconnaissance des autres dans leurs différences et la capacité de faire avec ce qui se présente dans le moment présent.

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La tentation est grande toutefois de refuser ce qui n’est pas conforme à vos désirs, de résister à ce qui se présente. Votre besoin de contrôle fait que vous vous acharnez sur ce qui aurait pu être ou ce qui devrait être et que vous oubliez ce qui est présent.

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Par Daphne Rose Kingma - Connue pour être « la Einstein des émotions », Daphné Rose Kingma nous démontre que l'amour conscient et véritable est la seule chose qui peut nous aider à traverser les moments difficiles.

 

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Les sillons émotionnels abîmés :

 

Le lien intime entre le corps et les émotions :

 

Notre structure corporelle est notre grille de lecture du monde. L’assouplir donne de nouvelles perspectives.

 

Les émotions n’occupent pas que notre mental. Elles vivent dans le corps, s’y propagent comme des ondes à la surface de l’eau, et parfois s’y inscrivent durablement. A force d’emprunter telle ou telle voie dans nos tissus, elles dessinent des chemins, tracent des autoroutes que peu à peu on privilégie, au détriment de sentiers à l’abandon. En circulant dans notre corps, les émotions nous structurent. Et leurs empreintes vont finalement nous conditionner dans notre façon de ressentir le monde et de vivre la relation.

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Comme une corde de violon, qui vibre différemment selon sa tension, nos tissus, qu’ils soient peau, muscle, fascia ou os, laissent courir les émotions ou au contraire les bloquent. Un traumatisme, une frustration, une incompréhension ?… et voilà qu’apparaît une retenue dans le corps, un obstacle que la vibration émotionnelle ne pourra plus franchir naturellement. Un moment de bonheur, une vague émotionnelle plus douce, un sens donné à une souffrance d’autrefois ?… et c’est tout un champ oublié de soi-même qui est réinvesti et qui s’ouvre à la vibration, à la sensation.

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« Chaque tension musculaire contient l’histoire et la signification de son origine » constatait déjà Wilhelm Reich. Le massage – c’est son aspect découvrant – permet d’interroger sans mots les origines émotionnelles de chaque blocage énergétique, d’amener la personne à prendre conscience de ses déséquilibres, de ses raideurs, de ses trous dans le corps, de ses ruptures, pour en comprendre le sens. Il peut aussi – par son côté recouvrant – refermer les blessures symboliques, relier les parties d’un corps éclaté, reconstruire, unifier, harmoniser.

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La relation silencieuse qui s’instaure à travers le toucher n’est pas neutre. Elle est intime et réciproque : lorsqu’on est touché, on touche en même temps. La qualité de toucher s’inscrit dans l’histoire de chacun. Comment a-t-on été touché et embrassé ? Avec quelle sérénité ou au contraire quelle appréhension, ressentie inconsciemment, a-t-on été caressé, soigné, coiffé, nettoyé et porté dans notre enfance ? De cette histoire tactile, il reste une façon bien à soi de toucher et de se laisser toucher, de s’ouvrir ou de se fermer au contact de l’autre. Ces ouvertures, ces fermetures, comme les émotions non résolues du passé, sont inscrites dans la structure du corps. Le massage va les mettre en évidence en révélant aux doigts du praticien les blocages et les fuites d’énergie, mais aussi les parties déjà fluides sur lesquelles il va pouvoir s’appuyer.

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Pour la personne qui reçoit le massage, les blocages seront ressentis comme des douleurs, des tensions, des zones sans vie. En laissant un espace d’écoute aux perturbations – et pour autant que la relation de confiance se soit instaurée entre le masseur et le receveur – elles vont se mettre à « parler ». Elles vont raconter le pourquoi de leur origine, les souffrances qu’elles renferment et les raisons pour lesquelles elles n’ont pu s’en défaire. Après l’expression de ce trop plein de souffrance, qui peut se faire par la parole mais aussi par des mouvements spontanés de libération ou par des larmes, des cris, des rires, vient le moment de l’apaisement : la perturbation se transforme en courant régulier, simplement parce qu’elle a pu dire son existence.

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Par Manuel Gastambide - Fondateur de l’École du massage intuitif

et somatothérapeute.

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Les bienfaits de la relaxation coréenne :

 

- Améliore la fluidité des mouvements.

- Apporte un éveil de la conscience corporelle.

- Contribue au bon fonctionnement de l’homéostasie.

- Crée la libération du souffle ( soupir involontaire ).

- Déclenche une profonde détente.

- Évacue les émotions négatives.

- Facilite le lâcher-prise mental.

- Favorise le sommeil.

- Libère le stress.

- Participe à une meilleure circulation sanguine lymphatique et énergétique.

- Procure un intense apaisement.

- Provoque un lâcher-prise des tensions.

- Soulage les angoisses.

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Je vous invite à consulter la liste des contre-indications ci-dessous, aussi, dans le cas d’un doute concernant un état pathologique dans la liste impose de demander l’avis favorable de votre médecin. La Relaxation coréenne non médicale, ne remplace pas une consultation chez le médecin, ni ne se substitue à aucune avis ni traitement médical.

 

 

Les contre-indications de la relaxation coréenne :

 

- Anévrisme.

- Cancer non stabilisé depuis cinq ans ( très souvent, le massage des mains et des pieds est permis ).

- Contusion.

- Diabète important.

- Douleur abdominale.

- État d’ébriété.

- Fièvre : infection bactérienne ou virale ( rhume, grippe et autres… ).

- Fracture ou blessure récente.

- Grossesse ( jusqu’à la fin du 1er trimestre ).

- Grosseur non diagnostiquée.

- Hémorragie.

- Hernie ( sortie d’une partie d’organe à travers une paroi musculaire ) .

- Infection cutanée contagieuse.

- Inflammation de la peau ( acné, dermatose, infection cutanée, verrue, mycose, psoriasis, furoncle, ampoule, allergie, rougeur, bleu, brûlure, blessure, plaie ou cicatrice récente, plaie ouverte, coupure… ).

- Inflammation des articulations ( entorse, déchirure musculaire ou ligamentaire, fracture tisseuse… ).

- Intervention chirurgicale récente.

- Lumbago ( mal de dos, tour de rein, douleur brutale, blocage, situé dans la partie basse du dos, dans la région lombaire ) .

- Les pathologies relevant de la psychiatrie.

- Maladie infectieuse ou inflammatoire.

- Maladie relative aux os ou au squelette ( ostéoporose spondylite, douleur dorsale… ).

- Nausée.

- Œdème.

- Pathologie lourde ( cancer, problème cardiaque… ).

- Perturbation de la coagulation ( hémophilie, thrombose, hématome… ).

- Prothèse articulaire.

- Après un repas.

- Sciatique.

- Tendinite.

- Torticolis ( contracture musculaire douloureuse du cou ).

- Traitement lourd.

- Traumatisme physique, minimum trois mois après intervention chirurgicale.

- Trouble articulaire.

- Trouble circulatoire ( lymphangite, hypertension ou hypotension, phlébite, thrombose, varice, artériosclérose, problème cardiaque, pace maker… ).

- Trouble nerveux ( épilepsie… ).

Cette liste est non exhaustive.